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et l’ordre politique où nous vivons a besoin de nostre commun appuy ; mais après qu’ils s’en sont allez, ce n’est pas raison de refuser à la justice et à nostre liberté l’expression de nos vrays ressentimens ; voire c’est un très bon et utile exemple que nous donnons à la posterité, d’obeyr fidelement à un maistre duquel les imperfections sont bien cogneuës. Ceux qui, pour quelque obligation privée, espousent la memoire d’un prince meschant, font justice particuliere aux despens de la publicque. ô la belle leçon pour le successeur, si cecy estoit bien observé !


LIVRE 3 CHAPITRE 17


debvoir des magistrats.