Page:Charron - De la sagesse, trois livres, tome II, 1827.djvu/396

Cette page n’a pas encore été corrigée

sacrifice, et à celle-cy un cocq seulement), la decision de ce grand docteur chrestien : (…). La guerre a naturellement des privileges raisonnables, au prejudice de la raison. En temps et lieu est permis de se prevaloir de la sottise des ennemis, aussi bien que de leur lascheté. Venons au troisiesme chef de ceste matiere militaire, plus court et plus joyeux de tous, qui est de finir la guerre par la paix : le mot est doux, la chose plaisante, très bonne en toutes façons, (…), et très utile à tous partis vaincqueurs et vaincus : mais premierement aux vaincus plus foibles ; ausquels premiers je donne advis de demeurer armez, se monstrer asseurez et resolus. Car qui veust la paix, f