Page:Charron - De la sagesse, trois livres, tome II, 1827.djvu/205

Cette page n’a pas encore été corrigée

mais encore plus elle force les reigles de nature, tesmoin les medecins, qui souvent quittent leurs raisons naturelles de leur art à son authorité ; tesmoin ceux qui, par accoustumance, ont gaigné de se nourrir et vivre de poison, d’araignées, fourmis, laizards, crapaux, comme practiquent les peuples entiers aux Indes. Aussi elle hebete nos sens ; tesmoin ceux qui demeurent près des cataractes du Nil, clochers, armuriers, moulins, et tout le monde selon les philosophes, au son