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DE LA SAGESSE,


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CHAPITRE VIII [1].

De l'ame en general.


SOMMAIRE. — De l'origine et de la fin des ames : de leur entrée dans les corps, et de leur sortie ; d'où elles y viennent ; quand elles y entrent ; et où elles vont, quand elles en sortent ; de leur nature, état et action, et s'il y en a plusieurs en l'homme, ou une seule. Le siége de l'ame est le cerveau, et non pas le cœur. Ses trois facultés, l'entendement, la mémoire et l'imagination. Si l'ame raisonnable est organique, et a besoin d'un instrument corporel, ou organe, pour faire ses fonctions. Du tempérament du cerveau, et des facultés de l'ame. L'entendement est sec dans la vieillesse et dans le Midi : la mémoire est humide dans l'enfance et dans les régions du Nord : l'imagination est chaude sans l’adolescence et dans les pays situés entre le Nord et le Midi. Comparaison des tempérances. Il n'y a que trois tempéramens et trois facultés de l'ame. Propriétes et actions de ces facultés, avec l'ordre d'agir ; comparaison de ces facultés en prééminence et dignité. Trois images ou comparaisons de ces facultés. L'ame est, de sa nature, savante, et non par le bénéfice des sens. De l'unité et de la pluralité des ames. Quand et comment l'ame est unie au corps. L'immortalité de l'ame est utilement crue, mais faiblement prouvée.

SOMMAIRE du même Chapitre [2], d'après la première édition. — La définition de l'ame est très-difficile. Il est aisé de

  1. Ce chapitre. VIII est le quinzème de la première édition.
  2. Nous le mettons en note, comme Variante.