Page:Charrin - Album poétique, ou Choix de romances et de chansons des auteurs les plus connus.djvu/201

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Vous nourrissez cette austère rudesse,
Le temps jaloux,
Dans son courroux,
Pour me venger
Saura vous outrager.
Vous brillez d’attraits, de jeunesse.
Mais un jour tout se flétrira ;
Lise, avec ces petits pieds-là
On court à la vieillesse.


J. A. M. Monperlier.



Le Modéré.

Air du Ballet des Pierrots.

Comme on n’a jamais en partage
Biens, talens, honneurs et plaisirs,
Il faut, amis, en homme sage,
Savoir modérer ses désirs.
En marchant au but où j’aspire,
Loin de moi les vœux superflus.
Quand j’ai tout ce que je désire ;
Je ne demande rien de plus