Page:Charrière - Trois femmes, 1798.djvu/322

Cette page a été validée par deux contributeurs.
312

me du moins onéreux de tous les impôts : puis j’impose le riche en faveur du pauvre ; j’exige qu’il donne au pauvre la dixme de ses revenus. C’est une dette, qu’il la paye : il sera libre, après cela, de donner davantage pour le plaisir de son cœur. Goutte : je félicite l’artisan et le laboureur qu’elle dédaigne de tourmenter : ensuite je prétends qu’elle ne remonte point du pied à l’estomac, comme nous montons d’un étage de nos maisons à l’autre, et j’exhorte les médecins à détruire quantité d’erreurs qui ne nous viennent que d’expressions figurées entendues latéralement : ces erreurs entrainent des pratiques absurdes et dangereuses. Je vois des gens, avaler beaucoup de choses qu’ils destinent à adoucir immédiatement