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contentée d’envelopper dans des langes et des couvertures préparées pour cela ; puis elle l’a posé sur un lit de repos, défendant à Madame Lacroix, qui étoit là, de le toucher en aucune manière ; et dès que la Comtesse a été arrangée dans son lit, elle a couru à Josephine, qu’elle a délivrée aussi-tôt. Des langes et des couvertures semblables à celles qui enveloppoient l’autre petit garçon, ont été jettées autour de celui-ci ; et comme la sage-femme trouvoit la chambre de Josephine moins chaude que celle de la Comtesse et que l’air étoit très-froid, elle a aussi-tôt porté cet enfant auprès de l’autre, ordonnant expressément qu’on ne les découvrit, qu’on ne les touchât pas : alors elle est retournée auprès de Josephine et