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LETTRE IV.

constance à l’abbé de la tour.


Nous travaillons à force. Il n’y a pas de tems à perdre. Les deux enfans ne tarderont pas à venir au monde. La sage-femme consultée, prétend qu’ils naitront peut-être à la même heure : elle est assez gaie et ne manque pas de sens. Je l’ai etablie chez la Comtesse, pour que celle-ci fût moins seule en l’absence de son mari. Dans une quinzaine de jours, Josephine ira habiter l’ancienne chambre d’Émilie : elle y sera très à portée de sa belle-mere qui l’a prise en grande affection ; et les deux accouchées seront si près l’une de