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lui dire que je le prends à mon service, et qu’il vienne dès ce soir coucher ici. — J’irai, Madame. — Quant à vous, Lacroix, vous pourrez être logé chez votre beau-pere après votre mariage. Le jour vous serez chez moi, et il ne tiendra qu’à vous d’y mener votre femme ; mais allez chercher Hans. — J’irai, Madame : il ne fera pas d’ombrage, j’espère, à M. Henri. — Ni à vous, Lacroix. — Oh moi, Madame, cela est différent ! Nous autres François nous ne sommes pas si susceptibles. Supposé que Mme. Lacroix préférât Hans à son mari, comme cela pourroit arriver, par la raison de la sympathie nationale qui me parloit pour Josephine, c’est son affaire, et je ne ferai que plaindre son mauvais goût. — Vous êtes