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l’autorité armée au nom de la loi, soit contre une multitude forte de son audace. Je suis fâché, familles antiques de chouettes et de chats-huans, dit Ste. Anne, je suis fâché de devoir détruire vos demeures ; mais tout de même vous n’y pourriez rester ; vous effrayeriez par vos cris celle à qui je veux offrir un asyle riant et agréable.

Herfrey n’étant point arrivé encore, Ste. Anne courut à Auray, et trouva un homme entendu qu’il chargea de visiter son château, et de voir ce qu’on en pourroit conserver, après avoir abattu les vieilles tours et tous les vestiges surannés de la féodalité détruite. Cet examen fait avec soin, il devoit ensuite faire un plan et un devis, que Ste. Anne verroit à son retour de Tonquedec, et d’après