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la liberté de la presse tout ce qu’on lui peut trouver d’inconvéniens. Vous aurez satisfaction, dit Madame de Ste. Anne. Déjà depuis cinq à six ans nos écoles de village sont fermées. — Ne parlons plus de cela, dit Mademoiselle de Rhedon. Je vois venir Mademoiselle d’Estival. Elle venoit en effet s’informer de la blessure et pria Ste. Anne de lui permettre de la visiter. Il dit qu’en se levant il avoit ôté le bandage et qu’on n’y voyoit plus rien. Castor, dit-elle, se porte à merveille, et quand vous reviendrez nous voir il vous fera le meilleur accueil. Aussi-tôt elle se disposa à s’en retourner chez elle. Sa mere, disoit-elle, l’attendoit pour quelques soins de ménage auquels elle pouvoit l’aider. Reconduisons Mademoiselle au