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Déja vous nous avez dit que vous nous trouviez d’assez mauvaise compagnie. — Vous ai-je dit cela ? A peu près, dit Mademoiselle de Kerber, et puisque vous n’aimez pas la lecture, que ferez-vous ? Je n’aime pas la lecture ! s’écria encore Ste. Anne. Madame, dit-il aussitôt à sa mere, vous voudrez bien me donner la clef de votre bibliothèque ; je me souviens qu’elle est fort bien composée. Voudriez-vous être notre lecteur ? dit Madame de Rieux, cela seroit trop aimable. Mon intention, dit Ste. Anne, est de relire mes classiques latins, mais si vous le voulez, je vous lirai lorsque nous serons rassemblés l’histoire Romaine de Rollin, que je veux relire aussi. Cela est bien vieux, dit une des Dames. — Eh bien,