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au plus à sa mere, les a tout-à-coup manifestés. Ne m’est-il pas permis à-présent d’offrir mes vœux, à celle qui peut-être les auroit reçus la premiere, sans l’erreur où j’étois ? Mademoiselle de Rhedon rougit, et Mademoiselle de Kerber promit à Tonquedec de ne point écrire à Ville-Dieu ; mais Madame de Rieux qui étoit aussi en correspondance de nouvelles avec lui, lui manda dès le lendemain le mariage de Ste. Anne avec Mademoiselle d’Estival, et on ne tarda pas à voir Ville-Dieu à Missillac. Il auroit offert de nouveau des hommages précédemment rejettés, si les soins de Tonquedec n’avoient déja fait assez d’impression sur Mademoiselle de Rhedon, pour que chacun prevît qu’ils seroient agréés un jour. Ville-Dieu,