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cœur. Madame de Ste. Anne, qui étoit presqu’aussi intéressée que Madame d’Estival à ce que celle-ci demeurât ailleurs que dans son voisinage, proposa à son fils d’écrire tout de suite sous la dictée de sa future belle-mere à la personne qu’elle lui nomma, pour que l’acquisition projettée se pût faire sans tarder. Cette lettre prit du tems, car il fallut envoyer au château pour chercher de quoi l’écrire ; mais la chose tenoit trop à cœur à Madame de Ste. Anne, pour qu’elle montrât de l’impatience. Mademoiselle d’Estival qui en avoit eu la première idée, en recevoit pourtant plus de chagrin que de plaisir. Cette séparation d’avec sa mere, vue de près, l’affectoit sensiblement. Pour Ste. Anne, il ne faisoit dans tout cela qu’obéir, car