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ai trouvé aujourd’hui. Au moment où vous êtes venu à la ferme cela m’a frappé, et je l’ai dit à ma mere ; mais elle m’a répondu que je me trompois, et que j’étois une folle qui m’inquiétois à propos de rien. Qui vous inquiétiez, répéta Tonquedec. Seriez-vous fâchée de me voir sérieusement malade ? dit-il avec émotion. Quelle demande ! s’écria Mademoiselle d’Estival — Vous avez donc quelque attachement pour moi ? Seroit-il possible que je n’en eusse pas ? répondit-elle, pour un homme qui est le meilleur ami de mon cousin, qui est juste, honnête, obligeant comme lui, et qui n’a montré pour moi que de la bonté et de l’envie de me voir heureuse — Vous ne lisez pas, dit Mademoiselle de Kerber à Madame de Ste. Anne. Mais,

reprit