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a dit ma mere. Il s’est retiré, et je suis rentrée. Je voudrois, ai-je dit à ma mere, que de cette somme il fût acheté une bonne maison à Estival, où je crois que vous aimeriez à demeurer plutôt qu’en aucun autre lieu du monde ; et en effet ma mere regrette toujours Estival. Quand elle est gaie, elle parle le patois d’Estival, et fait des histoires d’Estival : quand elle est de mauvaise humeur, il n’y a rien de bon qu’à Estival ; elle n’aime rien de ce qu’on peut avoir à Nantes, Vannes, Brest ni même à la ferme, où moi en revanche j’ai trouvé tout fort bon et fort agréable… pendant un tems sur-tout.

Madame de Ste. Anne dit à Tonquedec : je vous féliciterois bien de cet arrangement — ajoutant plus bas — il vous débar-