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francs à mon pere, avec les intérêts de deux ans ; que les preuves de la dette pouvoient bien avoir été brûlées avec le reste dans le château d’Estival, mais qu’il ne l’en reconnoissoit pas moins, et qu’il étoit prêt à nous payer dans telle monnoie que nous voudrions choisir. Ensuite il a demandé à parler en particulier à ma mere ; je suis sortie et me suis assise sur le mur du puits, en attendant la fin de la conférence qui n’a pas été longue. Ma parole est donnée, disoit ma mere en le reconduisant : quelques jours plutôt nous aurions pu parler d’affaires, car vos offres sont très-généreuses, et votre procédé est fort honnête. À qui voulez-vous, Madame, que je paie la somme ? a dit l’homme en se retirant. Je vous le ferai dire,