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serai fort aise, dit-elle, de revenir quelquefois ici ; elle pensoit à son cousin qu’elle reverroit. Nous y reviendrons, dit Tonquedec, je vous le promets, et il suffit que vous le souhaitiez pour que nous y revenions. S’il faut ici quelque réparation, si vous y voulez faire quelque embellissement, ce sera notre premier soin ; vous n’imaginez pas à quel point je desire de vous plaire et de vous rendre heureuse. Madame d’Estival fut fort contente du tour que prenoit la conversation, cependant lorsque Mademoiselle de Rhedon la pria de la part de Madame de Ste. Anne, de trouver bon que sa fille passât le reste de la soirée au château, elle montra quelque répugnance. Oh, dit Tonquedec, vous pouvez nous la confier ; elle n’est