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seroit pas refuser un parti si honorable, si avantageux ; d’ailleurs Tonquedec ne pouvoit déplaire, il valoit mieux que lui ; un peu plus froid, il étoit plus raisonnable. Mademoiselle d’Estival ne viendroit donc point habiter Ste. Anne, mais, lui, il y viendroit demeurer, et s’y trouveroit moins malheureux qu’à Missillac, quand elle s’en seroit éloignée.

L’architecte venoit de le quitter, et il se promenoit devant le château n’attendant que Herfrey pour partir. Il craignoit son retour chez lui et cependant il auroit voulu le hâter. Peut-être arriverai-je, se disoit-il, avant que Tonquedec se soit décidé. — Il alloit donc se mettre en chemin, quand les deux hommes dont on a déja parlé se présentèrent,