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avec grande affection n’est encore qu’un enfant, cela fait qu’il me dit bien souvent ce qui lui passe par la tête, plutôt comme à un ancien ami, que comme à un vieux serviteur. Eh bien Monsieur, une fois que j’en étois sur le chapitre du mariage, mon maître me dit un mot qui me fit espérer que mes souhaits seroient accomplis. Si cela se fait, Monsieur, je vous invite à la noce, et vous aurez plus de droits que personne d’y être, car vous aurez fourni le plat sans lequel il n’y auroit point de souper. Moi ! dit Ste. Anne, je ne vous entends pas, mon ami ; il faut vous expliquer mieux, si vous voulez que je vous entende. — Eh n’avez-vous pas rempli vos lettres d’une jeune parente à vous ? d’une Mademoi-