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t^ Histoire

<m pai les mains du P. Sobrino , ce qui avoît

io44« ^li reconnu faux. La demande que le Perc Lopez avoit faite au Rcdeur du Collège de lui permettre d'en lever le plan, donna auflî lieu pour lors à bien des reHexions y & plufieurs ne doutèrent point que Dom Bernardin n*cût defTein de charger ces Re- ligieux du foin d'inftruire la JeunefTc. Il IcsiBier- Peu de jours après il fit publier une dit : fès in- Ordonnance , qui ôroit les pouvoirs d'ab- qiiictudes. foudre & de prêcher aux Religieux 5 mais il ne tarda point de les rendre a tous , ex- cepté aux Jcfuites. Le Redeur alla fur le champ trouver le grand Vicaire , pour le prier de faire examiner tous les Prêtres de fa Maifon , & s'il les jugeoit capables , de leur donner les mcmes pouvoirs qu'aux autres. Il lui répondit qu il en écriroitaa Prélat : il le fît en effet y & la réponfe de l'Evêque fut qu'il ne doutoit point de la capacité des Jéfuites , mais qu'il étoît do fervice de Dieu de ne point leur permettre radminiftration des Sacrements , ni l'exer- cice du Minidcre de la parole. Il n'étoit pourtant pas fans inquiétude à ce fùjet: il n'avoit gardé aucune formalité aans ce qu*il venoit de faire > il ne pouvoit dou- ter que les plaintes qu on avoit ponées contre lui à TAudience roïale des Charcas n*y euffent fait beaucoup d'impreflîonj iî étoit même averti qu'il devoir paroîtrc UB Arrêt de cette Cour fouveraine, qui loi ordonneroit de lever toutes les excommu- nications , fans rien exiger , & de reftitucr tout ce qu*il avoit reçu des amendes. Mair ces avis ne uaofpixoient point encore daj»