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îcs principaux Officiers étant liis par les ' '^^
tenfures , la crainte de les encourir en com- ^^* tnuniquant avec eux , pouvoir (ervir ià prétexte pour ne leur pas obéir. On ne put pourtant pas. croire que dans une telle con-' jondure rEvcque fît difficulté d'abfoudre ceux qui avoient part au Commanden^enc des Trouppes , & plufieurs Religieux aile-* rent lui demander cette grâce , mais ils rc-» vinrent fans avoir rien obtenu. Le Gou- verneur étoit difpofé à y aller lui-même^ perfuadé que D. Bernardin ne vouloir que cette démarche de fa part ^ mais la Villd s'y opppfa 5 parcequ*elle jugeoit fa pré fenn- ec néceflaire, & le Chapitre de la Cathé- drale Ce chargea de faire un nouvel effort pour fléchir TEvêque. Il fut mal reçu & traité même d'une manière indécente. En-» fin , ce qu'un Corps fi refpedable n'avoit pu obtenv: , fut accordé aux prières d'une îille dévote. L'interdit fut levé, & Tex- communication du Gouverneur fufpendue fous caution pour quinze jours. Cependant les Guaycuru^ difparurent ; & la guerre re- commença & devint plus vive que jamais entre TEvéque & le Gouverneur.
Dom Gregorio venoit de recevoir une l^ctrrc dii Lettre du Marquis de la Mancera , Viceroi p^'J^^^^* ^u* du Pérou y qui lui mandoit de ne pas Gouverneur* foufFrir plus long-tems Toppreffion où il venoit d'apprendre qu étoient les Habitans de (à Province , ni ranéantiffement de fon autorité ; de rétablir toutes chofes fuivant les Loix &les Ordçnnances, & d'obliger ITvéque du Pataguav à fe renfermer dans les bornes de {a jurifdiélion purement fpi--
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