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jé Histoire

•■ à toute la Province , s*excufa fur fon grand

■ ^'^* âge , qui ne lui permettoit pas de fe char* ger feul d'un fi pefant fardeau. Les Jéfiii- tes sofFrirent à le foulager : ils. déclarèrent en même tems à ceux qui avoient publié rOrdonnance de l'Evcque , que la Ville fêtant afHigée d'une maladie contaeieule ^ ils ne pouvoicnt fe réfoudre à laifier tout tin Peuple privé des fccoursde rEglirc;& le P. Bernardin Tolo partit fur le champ pour aller faire fur cela des repréfcnu- tions au Prélat.

Il furpend ^^ ^"^ ^^^^ ^^^" ^^Ç^ 5 ^ TEvêqUC VOtt- Kcffcr de fon l^nt juftificr la féverité dont il ufoit , ce Oidoiuuuce. Religieux prit la liberté de lui dire qu'il n'étoit pas jufte de punir toute une Ville pour la défobéiffance de quelques Particu- liers 5 & qu'il le prioit de conJîdércr qu'il ne s'agiffoit pas moins que de rifqucr le (k* lut d'un grand nombre d'Ames rachetées par le fang de Jefus-Chrift : hé bien ^ dit le Prélat , je vous permets de refier à VAf» fompdon avec le P. de Cor doue. Le P. To- lo répliqua que deux Hommes ne fuffi* foient point pour un (i grand travail , 8e fe jettant à fcs pies , le conjura par tout ce qu'il y a de plus facré d'avoir pitié de fcs Ouailles. D. Bernardin fe laifla enfin toucher , & fufpcndit l'effet de fon Or- donnance.

ta Capitale Sur ces entrefaites trois cents Gnayca- clt menacée jxis parurent à la vue de l'Affomption , ft par les Guay- \^ Ville, que les maladies & les excommn- duicc de*^rE- *ûcations avoient ploùgée dans la plus pro- j vcijuj eu cet- foncc triflcffe , £e voïoit menacée d'une i jc^cfaiiôu. guei ç «^an k tems que Iç Gouvcmç^r^