5© Histoire
- j ^ tendue fon Diocèfc. Ce Religieux ne ré-
pliqua rien , & fe retira.
W^crX ^^^ ^^'^^ ^^^ P^"^' Dom Bernardin fit (bus de nou- entendre à tout le monde que le plus grand ye^it. ^b^^cle à fa reconciliation avec le Gou-
crneur étant levé , il ne fe refuferoit à ucun accommodement , & qu*il fe contcn- croit de l'amende qu'il avoit exigée dç
- ui. Dom Grégorio répondit qu'il ne vou-
|oit pas acheter fi cher une abfolution , dont il ne croïoit pas avoir befoin. On s'ajufta néanmoins , mais fans trop s'cx- phquer. L'Evéque choifit un jour de Fétc^ afin que tout le monde fut témoin de fbn triomphe ; Dom Grégorio proftcrné à b porte de l'Eglife demanda miféricordcj Dom Bernardin en habits pontificaux com- mença par lui faire une longue & féveiç réprimande , lui donna enfuite rabfoia^ tion, puis le releva, rembraifa, cnua avec lui dans TEglife , tandis qu*on cfaaBf toit le Te Deum^ après lequel il monta es Chaire, fit un magnifique éloge du Pénf- cent reconciUé , le compara au grand Théo- dofe , & lui attribua autant de vertus , qu'il lui avoit reproché de crimes, les Jéfuîtes II fit peu de jours après une Ordinatioo refufent d'ap- qui fut pour lui une nouvelle occafion d« K'us ^"^^i»^^ connoître fes véritables fentimcns ï iigus. p^g^j-^j jjgg Jéfuitcs. Il les avoit chatgéi d'examiner tous ceux qui fe préfentoicar pour recevoir les Ordres , & ils ne cnuçit • pas devoir en approuver un feul. U œ
faifla pas de les ordonner tous , difant quH avoit befoin de Prêtres; que fi les Jéfiiitci avoicnt leur confciçnce , il avoit auffi.])
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