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xnr Paraguay. Liv. X. 4/

M rcfirtancc , qu'il tue fort Frcre ^fon Ami, — •

y:> fon plus proche Parent ( i ). '^45*

£n fiiiiflanc ces ipots il fort , arrache Ce qui es l'Enfeigne des mains de l'Officier de garde , arrive. & paroîc comme un auçre Phinées efcor- té de Ton Clergé , tous aïant des armes fous leur manteau. La Multitude étonnée ne fait quel pani prendre , elle craint éga* lement les menaces de Ton Evéque , & de fe rendre coupable envers le Roi, fi elle met la main (ur le Gouverneur. Le Prélat^ ^ui n'avoit autour de lui que des EcclefiaU tiques, eftdéconcené^ maisfon embarras augmenta beaucoup , quand on vint lui dire que Dom Greçono Tattendoit à la tétc d'une Compagnie d'Arquebuficrs. Le Peuple reftoit toujours comme immobile 5 le Prélat s'arrêta, & tout fon courage Ta- bandonna. Il appella un de Tes Confidens , & lui dit à Toreille d'aller avertir les Chefs de Compagnie , & les Supérieurs des Ré- guliers , de venir le prier de ne pas aller plus loin.

Il fut obéi , & le premier qui parut £ut le Mefbe de Camp général , qui cette an- née-là étoit auffi Alcalde ordinaire ; il fut bientôt fuivi de tous L s Magidrats , & de plufieurs Religieux qui profteraés à fes fiés le conjurèrent de retourner chez lui. Il leur dit qu'il étoit permis de Tepouffer la vio- lence par la force s il tira de Gi poche un Billet , par lequel un grand Serviteur de Dieu , difoit^l , raveniffoit que le Gou- verneur vouloit fe faifir de la perfonne ; • qu'il avoit violé les droits de l'Eglife^ que

<i) Exode, 31» 17,