Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/54

Cette page n’a pas encore été corrigée

4V H I 9 T (» I R £

  • ' Evêquc de ce qu'il favoit mieux que lui.

^'* . Tous le fupplierent <le ne pas abandonner fon Troupeau ^ qui avoir plus que jamais befoin d'un P^eur zélé & vigilant. Il no répliqua rien 5 & parut fe retirer afiez mé- content. Il fc difci- Il lui vint enfuitc à Tefprit de frapper pHne publi- jg Peuple par un exercice de pénitence pu- S^"^ PtocS-^M^^ • il. communiqua fon deflein au* lion. Religieux de fon Ordre, avec qui il étoit

.alors ajfTez bien 5 & à quelques autres de fes plus intimes Confidens , qui Tapprou- verent, ou n^oferent le défapprouver , iiofi plus que quelques autres Perfonnes de Tun & de Tautre^ fexe , pour qui il n avoit rien de fecrpt: Au jour marqué il alla de grand matin luivi d'une foule de Peuple à la Ca- thédrale y Se envoïa avertir le Chapitrt de s'y rendre , pour une Proceflîon qu'il al- loit faire à TEelife de Saint François , ft dont le motif étoit une réparation publi* que de Toutragc qu'avoir reçu cet Ordre dans la perfonne d'un de fes Enfans.

Tout le monde étant afTemblé, il & devant le grand Autel une courte prière , puis il appeUa un Indien qui pafToit pour le confident de fés aufterités ,.& qui le défr habilla.. Alors il parut les épaules & les piéf nus, le reftedu corps couvert d'une toîU de lac ceinte d'une corde, & un grand fouet à la main. En cet équipage il^ro* nonça d'une voix entrecoupée de fân^otS & les yeux bai<z;nés de larmes , plu(îcttit prières affedaeufcs ; enfui'^e il commeri^a à & frapper. Aux premiers coups qu'il fe dp»- mt^ks Chanoines s'apgrochcrent de lui,^;.