Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/50

Cette page n’a pas encore été corrigée

3^ Histoire

^ i^j., part 5 etcommuniés 5 & jetta rinterdit fur la Ville. On lui repréfenta que n'y aïant point encore eu de Procès-verbal > ni de Monitoire , il ne convenoit pas d'aller fi vite 5 il n*écouta rien , & retourna chçz lai un peu plus tranquille en apparence, qu'il n'en étoit forti. Le lendemain il reçut les com<- plimens fur le malheur arrivé à fon Ncvcn , que peu de gens néanmoins plaignirent y Bc qu'on ne fovoit pas encore ce qu'il étoit devenu. On ne fut même inftruit du détail de fon avanture qu'afTez long-tems après; Le bruit de cet événement fe répandit enfuite dans toutes les Provinces voifîncs ^ • i* .*" & TEvéque du Tucuman écrivit fur celiL

à D. Bernardin la Lettre ûiivante»

MONSEIGNEUR,

tcttrc de ** J*^ appris que le Gouverneur de là Pivêque du » Province de Paraguay avait forcé le Tncuman à » Couvent de Saint François , pour cxé- ©.Bcrjiardin. ^ ^„jç^ ^^^ eftlevement du Père de Car- at denas , qui fait tant dé bruit. V. S. il^- 9> luftriffime peut bien croire que cette ac* M tiôn iQ^a paru énorme ; mais je loi ^. avouerai que je n'en ai pas été furpris , 35 parceque j'ai toujours cru que de tout c* o» qui avoit précédé il ne pouvoit naître r ' 9> qu'un Monftre. Je plains le Gouverneur^

M je fôuhaite fon repentir , & qu'il répare 99 fa faute : je' vois avec douleur lés Loi* M de l'Eglife violées ; je n'examine point a» les caufts d^ln (î grand défordre , & je

» crains qu'il n'en airive une inondatioA

^ de maux. l'efpexe néanmoins bcaucoH{-