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it VLîsroïKt

'" — kurs travaux infru6hieux , & ils ne poiï- ^^^' voient fe retirer fans expofer tous les Jé- fuitcs , qui fe trouvoient dans le Dioccfe de rAffomption , à rindignation d'un Evê- que qu'ils connoiiToient capable de fe porter aux plus grands éclats. Ils favoicnt encore que le féjour du Père Manfilla dans la Pa- roifle d'Arecaya , faifoit beaucoup mur- murer 5 & que quelque inftance que fit le Reéteur du Collège de TAflomption pour obtenir du Prélat qu'il retournât à fa Mit fion, oii fa préfence devenoit de jour en jour plus néceflaire , il ne pouvoir rien gagner. Le parti qu'ils prirent , fut de res- ter fon peu à la Villa , où ils ne laiffercnt pas de trouver des perfonnes qui profitèrent du féjour qu'ils y firent , & de fe retirer cnfuite à la Campagne , bien réfolus d*y exercer leurs fondions , de manière \ ne donner aucun ombrage à perfonne. îl rend les Les Peres du Collège de TAiTomption ne Jéfiùt^cs o- fç trouvoient pas dans une fituation moins dieux par fes cmbarraflantc. Ils n'étoient pas à s*apper- louaiïgcs. . , ,r, r rr

ccvoir que la prérércnce marquée , que

TEvêquc aflFedtoit de leur donner fur les autres Religieux , commençoit à produire ' Jes mauvais effets qu'ils en avoient tou- jours craints , & leur Redeur fe crut enfin obligé de Taller fupplier de ne plus parler d'eux dans fes Sermons, & de confentir qu'il rappellât les deux Mifllomiaires de la Villa. Dom Bernardin lui donna de bonnes paroles , & peu de tems après prêchant dans l'Eglife du Collège , ou l'on faifoit les Prières de quarante-heures pendant les derniers jours de Carnaval, & où ron