DE L'ttlStOlRE DU PaRAÔUAY. 3>I
pardon de tout ce qu'ils avoicnt-auparavant ,"^ « '
fait & publié contre eux , fans qu'ils en
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euUent jamais rien vu, ni même quils sg„^,.^^.jj ^^^ cufTent mis le pié dms lefdites Provinces \ mesme. avouant que toutes ces accu Cations ëtoient faufTes & calomnieufes , pour les raifons exprimées & rapportées dans lefdits a£les. Sur cela , voulant ufer de la douceur & de la modération dont on a befoin au regard d'un Pais pauvre & miférable comme cft celui-ci , fur- tout après les frais 3i les dé- penfes que les fufdits ont été obligés de taire pour ce Procès; après les amendes auxquelles ils ont été condamnés par les Juges tant Séculiers qu'Eccléfiallriqnes; après la réparation d'honneur qu'ils ont faire à la Compagnie par une rétraftation publique & juridique de leurs fauffes accufations \ voïant d'ailleurs que-lefdits Pcres, contents que la vérité ait été reconnue par les Juges qui en font témoins oculaires , & avouée par ceux^mêmes qui ont inventé ces calom- nies & d autres femblables , ont bien voulu leur en pardonner l'injure > ledit Seigneur Vifîteur a condamné Irs Coupables à un . fîlence perpétuel fur cette affaire, en le$ avertiffant férieufemcnt que s'ils viennent jamais à la remuer , ils feront bannis pour toute leur vie comme Perturbateurs du re- pos public , outre les peines corporelles que méritent les Calomniateurs & ceux qui ofcnt mentir à Sa Majefté ou devant les Ju^cs.
De plus, ledit Seigneur les a condamnés à tous les ^ais & dépens du Procès , & des copies qu*il en fauara faire pour informer-
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