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»u Paraguay. Liv, X, xj

pas long tems à le reconnoître. ,

La Confrairie du Saint Sacrement avoit ^ ^^"^î* à fon fervice un affez grand nombre d*In- J^^^f ^^"^* diens qui lui avoient été donnés en com- mande j TEvêque fît prier le Gouverneur xle rengager à les lui céder, & il répon- dit qu'il n en viendront jamais à bout. Le Prélat fit de nouvelles inftances , & voïant qu'il ne pouvoit rien gagner , s'emporta contre lui. D. Greeorio & fon côté lui re- procha fon avidité, & les fcandales qu'il foufFroit dans fa maifon. D. Bernardin, piqué au vif, prit ces reproches comme une calomnie & un outrage fait à fon ca- ra<Stere , & comme il devoir fe faire quel- ques jours après une ProceflTion , ou la coutume , étoit que le Gouverneur portât l'Etendart roïal , il le déclara excommu- nié , & par conféquent incapable de fc trouver à la ProceUÎon. D. Gregorio ne • voulut pas fe compromettre dans une cé- rémonie de Religion. Sa modération lui fit honneur , & cette affaire indifpofa bien 4es Perfonnes contre TEvêque

Lç P. deCardenas ne crut pourtant pas ileftinrulté jcncore fon Oncle affez vengé. Aïant ren- par le Pcre contré le Gouverneur dans une rue ^ il ^ eacdcnai, l'aborda , & lui demanda s'il le connoiflbit. Je vous cannois , lui répondit poliment D. Gregorio, comme un Religieux de mérita ^ comme le Neveu de VEvêque de cette Ville ; & moi reprit le P. de Cardcnas , je vous connois comme un petit Homme & un Fripon , qui a reçu des coups de tdton , 6» â qui j'en donnerois y fi je ne voulois pas /»'</» épargner U peine, \,2l gravité de THiC»