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$l6 PlïCES ÎUSTIFICATIVEr

^ plus cacorc de celle de Sanra-Fé , que V. S",

^^' ordonnât à ce Religieux dyfcolc de fortir LiTTAi DE Je cette Province , parceque le fauf-con- BÀtgojÎmI ^"" ^"^ ^^* procure fa Profcfîîon , & la connivence de fcs Supérieurs , le rendent incorrigible & lui font mettre bas toute pudeur. Pour moi , quelque dcfir que j aie de faire cefler ce fcandale , je ne faurols y réuflîr, tandis qu'un Evêque, qui dcvroic éteindre le feu , continue à le fôufHer ,. & à ' y jetter du bois par fon mauvais exemple ^ & par la haine infatiablc, dont il eft ani- mé contre la Compagnie. Jt Tai moi- même oui débiter des chofes énormes contre ces ReligieA , & dont la fauffcté m*étoit parfaitement connue. Cette haine ne fait que (ê fortifier de plus en plus dam fon cŒur , & il ne ceffe d'en donner des marques fendblcs 5 & parceque pour \c falut de mon Âme ^ & le repos de ma cpnfcience , f ai choifi pour mon Confet feur le Père Jean de la Guardia , Redeur du Collège de cette Ville, en qui j'ai trouvé la fcience , la vertu & la reli- gion que je defîrois , l'Evêque s'eft ima- einé que c'étoit ce Père qui me détoumoit cle le voir familièrement , en quoi il (e trompe bien fort 5 car ce même Pcrc m'a ^ fouvent fait plus d'inftanccs qu'il ne dc- voit, pout^m'y engager, mais l'expérience que j'ai des «aiflions Se des difcours de ce Prélat, m*a fait juger que ce commerce ngiroic à ma réputation , engage roit ma confcicnce, & ne contribueroir point à la tranquillité de cette Ville. J'ai déjà.,, dans uac Lettre .ptécédcoce.