ui Pièces justificatives
' procFiain 5 & quoique )c fouhaicafTe cju'iî
^^' ne le ûenne pas > parcequc j'ai découvert Lettre di q^g f^jj projet cft de réunir toutes fesfor- -BÂygo^ilx. ^" contre les Religieux de la Compagnie de Jefus , & particulièrement contre lears Rédudions , ou Doflrines du Parana &de l'Uruguay , d'oiî il entreprend de les tirer ^ pont mettre à leur place des Ecclédaftiques^ mais comme je n*ai pu trouver aucune ce* dule de Sa Majedé , ni aucune provifion de l'Audience Roïaîe; qui ni'^ucorife à mf oppofer , quoiqu'on dîfe ici que l'Evéquc ne peut tenir cette AlTembtée , Se que la loi naturelle m*apprenhe qu'il eft du devoir d'un Gouverneur d'empêcher tout ce q» peut troubler la tranquillité^ de (a Provin- ce , & que je ne doive attendre de ce Syno- de que des troubles , non feulemcot 'par rapport au projet de l'Evêque fur les Doc- trines qui font fous îa conduite des Pères de la Compagnie, mais encore au fajetdes nouvelles impofitions qu'il veut faire fou», le nom de Décimes , j'ai réfolu de le hilfer faire.
Je fais d'ailleurs qu'irn*cfl: pas Homme à tenir compte des cédules & des provi- fîons que les fufdics Religieux ont obtenues du Roi en faveur de leurs Dbftrîncs , & qui défendent d'y rien innover ^ufqu'à ce que le Confeil des Indes en ait autrenient ordonné ; qu'il eft réfolu de paffer outre ,. quoique la Chancellerie d^c cette Ville n'ap- prouve pas les changemcns qu'il veut faire ; qu'il emploiera même les excommu- nications pour me forcer d'appuïer (es via-
<^cs : mais comme c'eft rimérct qui te