Il Histoire
I64.L-J.? ^ ^^^ bornes de fon pouvoir , ni emploïcf '•■ "'^^* à-propos fes forces & foaautorité. Le Pré- lat , pour fe l'attacher , ou plutôt pour Vc fubjuguer , commença par lui rendre des honneurs auxquels il né s*attendoit pas. Toutes les fois que D. Gregorio vcnoit à l'Eglife , il quittoit fa place pour aller le recevoir à la porte , & il en ufoit de mê- me dans les commencemens avec le Perc Praaçois de Hinoftrofa , Religieux de Saint Auguftin , & Frerc du Gouverneur. D. Gre- gorio païa ces politeflcs de quelques com- plaifances qui n'ëtoient pas toujours bien placées, & dont TEvéque fe prévalut : auffi"' cette bonne intelligence dura-t-elle affez pea 5 elle auroit pu faire le malheur de la Province, & la rupture lui fut encore plus funefte. Jl
Safnt "pran! Cependant la féparation de la plus grande çois fe dccla- Partie du Chapitre de la Cathédrale mquié- lenc contre toit beaucoup Dom Bernardin de Carde- • tEvc^iie. nas y & dès qu'il (é crut aflez autorifé par la vénération qu'on avoir pour lui dans la Ville 3 il fft une nouvelle tentative pour obliger, les Oppofans à reconnoîtrc fa Ju- rifdiâion. Elle ne produifit qu'une féconde proteftation de leur part , & il en fut mor- tifié , beaucoup moins cependant que du procédé de quelques Religieux de fon Or- dre 5 qui 5 non contens de penfer comme ces Chanoines fur l'irrégularité de fa prife de poiTcilion , ne parloient de lui que com- me d un ambitieux , d'un hypocrite , & d'un Homme à qui tout étoit bon pour (e faire la réputation d'un Saint. Le meilleur moïen de réfuter ces difcours ^ ^^oit de les. mé«
