9V Pauagtjay. Lh. XIL 145
•» 3c toute la Chrétienté. A Santiago de •
to TEftero , ce neuvième de Juin 1659. ^•5^»
Frère Melchior y Evéque duTucuman.
Mais rien ne fit mieux Tapalogic des Ce qui fà\z
MiffionnairesduParaffuay,que la condui-i*^*^')!^ ^'^" . , , ,., ^. ' ^ X I, / ] j des Gens en
te mvariable quils tmrcnt a 1 égard de f^^curdcsjé- leurs Perfécuteurs. Rien en effet ne fit re- fuiLcs-, venir plus de monde des préjugés y où une infinité de Performes s'étoient livrées con- tre eux y que leur patience , leur douceur y leur facilité à pardonner, & le zele qu'ils avoient témoigné en plufieurs rencontres pour obtenir la grâce de ceux qui avoient le moins gardé de mefures pendant la pcr- fécution qu'on leur avoit faite. On com- mença auffi bientôt à regarder leurs Néo- phytes d'un œil bien différent de celui , dont TEvcquc du Paraguay les avoit fait envif^er pour rendre leurs Fadeurs odieux. Ce n*étoient plus ni des Voifins dangereux , ni àts Rebelles , dont les Jéfuites vouloient fe fervir pour ulurper le Domaine du Roi ; mais les Libérateurs de la Province & fa plus (ure refTource contre les Barbares , que les Efpagnols ne pouvoient pas empêcher de troubler la tranquillité. Déjà même on étoit perfuadé qu*il y avoit bien plus à compter fur eux, que fur les nouveaux m , Chrétiens qui étoient en Commande ; & i^6o. ceux qui penfoient encore autrement , eu- . ^" indiens rent bientôt de quoi fe défabufer. yitnt)em£oit
Les Indiens \ qui avoient été donnés à à-propos au la Ville de TAfTomption > & qui n en étoient Tccours du nullement ménagés , fe révoltèrent , & Gouverneur
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