%4^ Histoire
', ?> que s*il y manquolt , il ferait refponfi*
^^>' »3 ble de tous les maux qui en arriveroicnt, ?> je joignis à ma Lettre plufîeurs pièces M originales, avec d'autres Ades & une •» Information , & il me fit la réponfe que ?» j'envoie en original , à Votre Majefté 9 » avec quelques déportions fur le même »> fujet.
» Mon fentiment. Sire, fe réduit donc »> à deux chofes , Tune , que les calomnies ?» du Frère Gafpar étant fi atroces ^ fur une » matière Ci grave ^ & contre un Corps i » confidérablc , il faut de néceffité en fai- » rc un exemple ; je veux dire , obliger a» l'Auteur à prouver ce qu*il avance , èc n s*il ne le peut , qu'il foit châtié comme ^ il le mérite y & qu'on lui ordonne de faire
- 3 une fatisfaàion publique à ceux qU*il a
w calomniés. Autrement, Votre Majefté »> ne doit pas s'attendre que Dieu , ni elle, w puifient avoir des Miniftres, qui foieni;
- 3 capables de faire leur devoir avec fermer
>9 té , quand ils verront leur crédit ruiné da par la calomnie. L'autre chofe , Sire , 93 qui me paroit certaine, ed: que je nç » puis croire qu'un Religieux tel que celui' » là , doive demeurer plus long-tems aux 8»- Indes , oii il ne faut que le moindre a» foufHe de vent pour exciter une grande a» tempête. Il feroit moins dangereux ei? ?i £{pagne , où la Foi eft mieux établie & » la Jufticc mieux adminiftrée. C'eft fiir 3» quoi Votre Majefté ordonnera ce qu'elle 9» jugera plus à propos : cependant je prier » rai Dieu fans cefle de conferver fa Per?. 9» fonne rojiale^ pour le bien de fes £tat$ Sç
