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140 H ISTOIRTE

' — M comme des vérités , fans confîderer le

^^ 5 •• n tort qu*il fait à tout un faint Ordre.

95 Pour moi , ne me contentant point >» des connoi(fanccs générales que j*ai pa »3 acquérir depuis vingt-cinq ans que je 99 fuis dans ces Provinces , )*ai voulu faire » fecretement des pcrquidtions très cxac- » tes fur ce qu'il dcbitoit j j'ai même pu- 33 blié des Ordonnances , par le(qaeUes 33 j'obligeois tout le monde , foujt peine 33 des Cenfures , de me venir déclarer en 93 particulier ce qu'on en favoit, a£n de >3 voir fi tout , ou du moins une panie , 33 avoit quelque fondement; mais ces di- 33 Ugences n'ont fervi qu'à me faire con- •3 noître encore plus clairement Ùl malice M & l'innocence de ceux qu'il accu(è.^ Je »» puis du refte rendre ces témoignages aux 33 Pères de la Compagnie de Jefus , que n depuis l'année i6^^ que je Ciis en ce 33 Pais , je n'ai vu perfonne travailler plus 33 efficacement qu'eux pour décharger la 33 confcience de Votre Majefté & Tobli- 93 gation où elle efl de faire indruire fes 33 Sujets , ni s'occuper jour & nuit plus 33 utilement dans le rainiftere Apodolique; 33 tous n'épargnant ni peine , ni dépenfe , 33 donnant à tous de grands exemples, au 33 milieu des contradidions , des infultes, 33 des calomnies , & de tous les autres 33 mauvais trait emcns qu'on leur fait y fans 93 fc plaindre. Je ne les ai même jamais 3» vus répondre à leurs Ennemi^ , que quand 3» ils y ont été contraints juridiquement , >9 OU devant V. M. , ou devant les Juges, k

  1. 3 ^ui il appartient de les y obliger.

M Mais