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BU Paraguay. X/V. XîL ii^ tk la Langue , dans laquelle le Catëchif- ^

me étoit traduit, & que pour • cenfurer ce ^^S5'S^* Catéchifnie il ne s'étoic fervi que de Gens Qui ne la (avoient pas mieux que lui. Il di~ u>it enfuite^que la tradudion du Cat^chif- me n'étoit pas l'ouvrage des Jéfuitcs ; qu*il avoit été compofé en langue Pcroua- ne , par le Père Grégoire de Oiîuna , 8c traduit en langue Guaranie par le vénéra- ble Père Louis de Bolanos , mort en odeur de fainteté , l'un & l'autre de l'Ordre de Saint . François 5 que l'original avoit été approuvé par deux Conciles de Lima , & la traduction par deux Evéques du Paraguay à la tête de leurs Synodes , & par une autre ÂfTemblée fynodale, pendant la vacance du Siège 5 qu'en conféqucnce {\ avoit été ordonné fous peine de défobéiflance & d'excommunication, à tous Curés ou Mif- fionnaires des Indiens , parknt la langue Guai^ie , d*en faire ufage , & de nul au- tre ; Te qu'en effet cela fe pratiquoit par- tout 5 & même au Brefil , où cette Langue cft commune ; qu'il ne voioit donc pas fur quel fondement Dom Bernardin de Car- denas artribuoit aux fculs Jéfuitcs les er- reurs qu'il prétendoit fe trouver dans cet Ouvrage.

Il n'y avoit rien en tout cela qui ne fut Sentiment de notoriété public. L'original de la main f'^rs^"'"'*" du Père de Bolanos était fur le Bureau , & la conféquence qu'en tiroir le Provincial étoic évidente. Le Doïen de la Cathédrale & le Gardien du Couvent de Saint Fran- çois parlèrent long-tcms , pour montrer que. lès quatre termes^ donc il s'agiilbit.ji.