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10 HiSTOIRI

16 afFermifToit de plus en plus Topinion qu*on

• ** ^'* avoit conçue d'abord de fon émincnte fain- tetc. Il alloit tous les jours de grand ma- tin à la Cathédrale , accompagné de tout fon Clergé ; les Prêtres difoient la Mefle , & il les entendoit toutes à genoux , il cié- lébroit enfuite pontificalement la fîcnne , fe tournoit après TEvangile vers le Peu- ple 5 auquel il faifoit une exhortation pa- thétique & toujours feméc de traits frap- pants 'y puis il prononçoit à voix haute des prières , que Ton répétoit après lui : après TElcvation il fe mettoit à genoux , & com-^ mcnçoitune prière à Jefus-Chrift caché fous les Efpcces facramcntelles , que les AlTîC tans continuoient jufqu à la Communion. L'Office fini , il diftribuoit des Indulgences & des cordons de S. François , ou"^ d'au- tres chofes de dévotion ; il y avoit cepen- ^ dant quelque variété dans ces pratiques , Sc le Peuple le reconduifoit toujours en foule- jufques chez lui , rendant grâces à Dieu de lui avoir donné un fi faim Pafteur. Ses pradtiue* ^^ commença auffi bientôt à prendre la- /inguliercs de coutume de dire tous les jours deux Meifes ,. fiécé^ & il n*cn apportoit point d'autre raifbn

que lutilité & la commodité du Public ,. quoique cette raifon ne paroifle pas avoir été fiiffifante dans une Ville ou il y avoit un aflez grand nombre d'Eglifes & Beau-i coup de Prêtres. On affure même qu'il, continua d*cn ufër ainfi à la Plata (ous les , yeux de fon Métropolitain , lorfqu'il y (at cité à comparoître par l'Audience roïale. ir imaginoit au/fi tons tes jours quelque cho- « & de nouveau pour frapper ïsl Multitude^