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DU Paraguay. Ziv. XIL 315

lier laGoardia, la calomnie mal digcrcc, ""7777*"** dont nous parlerons dans la fuite.

Ce qui eft cenain, c'eft que ce ménîe Les indiens Gouverneur eut bientôt une occafion de ^."^^ î^njcHt faire connoitre combien il avoit eu raifon „„ grand ilr- de ne pas confentir an changement, que vice à la i?ro- TEvéquc vouloit faire dans- les Rédu^ions vincc de Ki» de la Province. Les Frontones, & d'autres ^^ ^* * ^*^' Indiens' des environs de Corrientès , aïant ' entrepris de ruiner cette;, Ville , oui n*étoit nullement capable de leur réfiiter, & à laquelle il fe trouvoic hors d'état d'cnvoïcr le prompt fecours dont elle avoit bcfoin , il n'eut point d'autre rcfTource pour la fauverqué les Indiens des Réduâions. IL envoïa prier le Supérieur des Miflions , de faire marcher de ce côté-là le plus qu'il pourroit de fcs Milices , ce qui fut exécute avec la plus grande promptitude : & les Ennemis n'eurent pas plutôt appris qu'ils alloient avoir une Armée entière de ces braves Néophytes , qu'ils difparurcnt.

Cette l^imtç, reçut en même tcms ordre de marcher contre les Calchaquis, que* l'exemple des Frontones avoit engagés à prendre les armes , & que la feule nouvelle de leur marche obligea aafli de fe retirer. Enfin., les deux années fuivantes la Ville de Buenos Ayrcs étant menacée d'une def- cente des Anglois , quatre cents cinquante Néophytes , accourus au premier ordre du Gouverneur, lui fournirent des Bateaux pour faire venir les Trouppes Efpagnoles qu'il avoit mandées de Corrientès, (c joignirent à ces Trouppes ; & les Anglois, qui avoient compté fijr la furprife , afpre^ K iiij