Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/229

Cette page n’a pas encore été corrigée

»Tj Paraguay. L$v. XII, 117

^ de répandre contre eux dans ces Provin-

»î ces 5 par le moïen de fcs Confidens , *^'* » quantité de Libelles difFamacoires.

Au commencement de cette même an- Sentence du née Dom Gabriel de Peralta , qui ne s'ctoit ^^fcur.'"^" abftenu d'agir jufques-là en qualité de Ju- gc-Confervateur des Jéfuites , que pour les raifons que )'ai déjà dites , mit la dernière main au Procès criminel de ceux qui avoient été les £xécuteurS|jdes violences de Dom Ben^rdin de Carc^nas , & prononça con- tre eux le fécond jour de Janvier la Senten- ce définitive , que Ton trouvera dans les Preuves. Cet Eccléfiaftique étoit un Hom- me au-deflus de tout reproche , & ne per- dit rien de Teftime générale qu'il s'é- toit acquife dans la Province , ni de la con- fidération ou il étoit dans le Confeil des Ipdes, pour les calomnies atroces , que Ion trouva répandues contre lui dans les Mémoriaux imprimés du Procureur de Dom Bernardin, à Madrid.

Nous apprenons par une Lettre , qu'il ^^^ ' écrivit Tannée fuivante au Comte de Pe- naranda , Préfident du Confeil roïai des p'^^^/J^;"^^ Indes 5 qu'on avoit voulu rendre fufpcd à confcil des ce Confeil le P. François Ximenez y Rec- Indes. teur du Collège de Buenos Ayrès , & qu'il avoit été rendu par ce même Confeil un Décret^ qui ordonnoit d'établir des Cor- régidors Ejfpagnols dans toutes les Réduc- tions des Jéfuites. Sur le premier article Dom Gabriel de Peralta protçfte que tout ce qu'on avoit avancé contre le Père Xi- menez , étcit une calomnie horrible ; q^e ce Religiei % , qui s'étoit toujours fort dif-

TQmelII. K