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i!4 Histoire

/'~ » tent le progrès des vices & des fcandalei

■' P"5^' 5. publics ; qu'ils vifitent les Malades, M pourvoient avec beaucoup de chanté à M leurs befoins temporels' & rpiritaels,& 99 protègent de tout leur pouvoir les Gens » de bien qui ont à cœur leur falut & »3 celui de leurs familles , tels que font le M Mcftre de Camp Sébaftien de Lçon , fcs M Parens & fes Amis. Tout ce qu'on a pu- »î blié au contrsdre , n'eft que calomnies ■M de perfonnes aveuglées par leurs paC- 99 fions,

» Pour moi , le Seigneur Evêquc Dom M Bernardin de Cardenas m'a fait fentir w les rigoureux effets delà {îenne,enme »9 faifant perdre mes biens & mon repos M par fes excommunications & fes amen- da des : je lui voïois traiter de la même t» manière d'autres Habitans des plus coo- » fidérables j & la crainte que je conçus w de fes violences , jointe a ce que j en 99 avois déjà éprouve , m'aïant fait coû- M fentir à le fervir en qualité de fon Sc- M crctaire & de fon Procureur général, M contre les Pères de la Compagnie de ^ ^ Jefus , je me fuis foumis à faire , à ^

  • » re , à écrire , à dépofer contre eux toat

M ce qu'a voulu ledit Seigneur Evéquc y >3 3c qui plus eft ) à engager plufîeurs Ha» M bitans de la Ville à en faire de même. M le tout à Tavcugle, & fans examiner u M ce qu'ils fîgnoient étoit vrai ou faux, » quoique je fiiffe perfuadé en ma coni- 9» cicnce , qu^on imputoit à ces Pères des •M chofes qui ne furent jamais , & que cç »> n'écoit qu'un e£Fct de |a palHbn dudit