BU PARAOtJAY. Z/V. XIL 19^
ce 5 & il eùvoïa en diligence des Couriers ^ '^ dans les Réduéîllions du Parana , avec des ^ ordres de faire prendre les armes à tous ceux qui écoient en état de les porter , Se de leur faire occuper tous les pafTages. Mais les Miffionnaires-ravoicnt prévenu : leurs Néophytes étoient déjà en campagne; & leur mai'cne fat (i bien ' conccnée , qu'ils tombèrent le même jour fiir les quatre di- visons des Mamelus , en tuèrent un très grand nombre , & obligèrent le refte à fiiir avec tant de précipitation , que tout le ba- gage & les BlefTés farent pris.
Un -autre Ennemi^ qui étoit peut-être .,.^*"**j^ ac concert avec le premier, ou qui vou- ° ^«^nt^ «J loit profiter de Tcmbarras ou il apprenoit fc retirer, que les E^agnols alloientfe trouver, mena- çoit auflî la Province : c'étoit les Guaycu- carus. Dom André cnvoïa quelques Déta- chemens pour les obicrver, & manda aur ■ Indiens , qui venoient de: le délivrer des Mamelus, de fe rapprocher. Ils obéirent fut le champ; & ks Guaycurus n'eurent pas plutôt avis de leur marche , que non- ieulement ils fe retirèrent avec beaucoup de précipitation , mais que depuis ce tems-là ils n'oferent plus tenter rien de confidéra- ble contre la Province , dans des tems mê- mes 5 ou ils ne pouvoieut ignorer que les £if agnols divifés cntr'eux , n'étoicnt point en état de faire beaucoup de réfiftance.
Le Vifitcur propoCi enfuite à ces braves Ils récabltf- Néophytes de lui aider à rebâtir rEc;life de ^«°« l'^g^"*' Sainte Luce qui menaçoit ruine. Ils y con- * *"' "^** fentirent de bonne grâce ; & animes du mê- mç efprit que ces Ifraélites dont parla
