Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/179

Cette page n’a pas encore été corrigée

BU Paila guay. Liv. XL 167

On obiigeoicjufqu'aux Ecoliers à Agner, — .g * Se on flt leur permcttoic pas même de lire ^ *

ce qu'ils fignoient. Un de ces jeunes Gens , Comment nommé Ignace Prias , aïant eu défcnfe de J" **dépofî- fon Père de mettre fon nom à aucun écrit tions cojmc qu'on Itti^éfenteroit ainfi, & refufant en eux. effet d'en figner un , fut fouetté cruelle- ment , fans pouvoir être ébranlé par un traitement (I rude. Il entra depuis dans la Compagnie » & y remplit avec honneux les premiersJEmplois de la Province. Lorfqu'on n'avoit pas le tems de multiplier les copies y on cxigeoit des blancs-fîgnés , que l'on remplifloit enfuite de tout ce qu'on vouloit. Un paquet de ces blancs-fignés , qui fut envolé dans la fuite au Frère Villalon , Pro- cureur de Dom Bernardin en Efpagne , tom- ba entre les mains des Anglois , Icfqucls inflruîts, par les Lettres dont ils étoient ac- compagnes , de Tufage que ce Religieux en devoît faire, en furent extrêmement fcan- dalifés.

Mais tandis que Dom Bernardin écoit fî L'Evéque bien fervi par ceux , à qui il avoir confié chaflc les Jé- fes intérêts, il ne s'endormoit pas lui-mê- ^;"«C8 des Imp. me , & ne négligcoit rien , foit pour fon- der les fèntimcns du Gouverneur au fujet des Jéfuites , foit pour l'accoutumer à les voir dépouiller de leurs Millions. Il com- mença par leunàter celles des Itatines ; & il fut fi bien colorer cette première tenta- tive , que Dom Diegue Efcobar Oforio , qui n'en prévit pas les fuites , ne s'y op- po{a point. Depuis les derniers ravages des Mamelus dans ces Miffions , on en avoit Uaufponc les débris àTOccid^it duPara^