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  • ■ ■ — lat ne fongeoit à rien moins qu*à fc rendre

^^•^ àlaPlata^ car après trois fcmainesdç fé- jour dans le Couvent de S. François, il étoit allé loger dans le Palais épilcopal , puis il avoit jugé à-propos de renouvellet (a prife de pofleflîon de TEvcché du Para- guay. Cette cérémonie s'étoit faite avec l'applaudifTement du Peuple ; mais quelques Chanoines avoient encore réitéré leurs pro- teftations, & recommencé à faire TOffice dans l'Eglifc du Collège. Le P. Sobrino , qui en étoit encore Rcdteur , le P. Diaz Taiio , Supérieur général des Rédadions du Parana, & le P. de Boroa, qui fuccéda bientôt après au P. Sobrino, s*étoient ren- fermés dans cette Maifon , & ils ne tardè- rent point à être convaincus que Dom Ber- nardin n'attendoit qu'une occafion favora- ble pour les en chaflcr. Il recomipen- H recommençoit déjà à publier contre ce â inveai- eux toutes les calomnies qu'il avoit fait ver les Jéfui- répandre depuis plufîeurs années dans la ^^' Ville & dans la Province. Ses Confidems

le fecondoient avec zèle , & fur-tout un Frère Conver? de fon Ordre , dont nous au- rons bientôt plus d'une occafion de Darler. Tout étoit bon à ce Religieux , & a ceux qui lui foumifToient des matériaux pour remplir fes Libelles diffamatoires. La diffi- culté fut d'abord d'avoir des preuves , qui pufTent convaincre le Public impartial ^ on connoiffoit la plupart de ceux qui étoient aveuglément livres à TEvcque, & leur fi-

f nature n'auroit pas été d*un grand poids, our en avoir qui ne fuifeut point uifpco- tcs, voici ce que l'on fit ;