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1;^ HistôiKE

i^Ar^ " jamaisdc rifqucrma vie &inon honneuf^ » ni de facrifier mon repos , quand il s*â- y» gira du Service de Dieu ; maisjenevoa- » drois pas , pour ëtemifer mon nom , »» remuer un doigt de ma main. Tout (t » doit faire dans Tordre & feton le droit ; « c*èft la règle que je fuivrai toujours, » quand il fera qucftion de convoquer un » Concile.

M Or il eft bon que vous fâchiez que Ifc » Seigneur Evêque de Mifné ne fcroit pas M adluellement en état de s'y rendre; que 9» celui de là Pa^ eft mon , éi que celui de » Buenos Ayrcs n'a pas encore pris poffef- « fion de fon Eglife, ni acquis rcxpérieir- a> ce néceffaire pour juger (ur dès aflaires » aufn importantes que celles dont il s'agir. M II ne relte donc que vous & moi , qui ne M (èrons jamais de mcme avis^ parceque, M vous le favcz auflî-bicn que moi , je M dois examiner mûrement toutes chofes', 3» & prendre confeil de plufieurs perfonnes 9» qui aiicnt beaucoup de probité , de rclir » gion & de fcicnce. C*eft même une né- o> ceffité pour moi que je prenne lés avis » des Pères de la Compagnie , ce que je 9» ne manquerai jamais de faire pour tout w ce qui regarde le gouvernement de mon >» Dioccfe.Non-feulemenrils me confeillem M bien , mais ils me contredifent quelquc»- M fois, & je leur en fais, bon gré. Ils ne » me réforment pas comme Evéquc , mais a» ils m'avcrtifTent de ce qu'il y a de dé- » feélueux dans le Frère Melcnior. jj^on » état eft plus parfait que le leur : en qua- » ]ki d'£yéque je. fuis leur Maître 3 cda^