DU Paraguay. Z/V. XL t^t
ta : » je vous le demande de la part de """"T^TT*
»» Diea, des bienheureux Apôtres, & de
»> notre Mère la fainte Egllfe , avec humi-
M lité & avec les plus grandes infiances ;
» je vous en reauers avec tout le refpeâ
» qui vous eil du , & je vous y exhone en
•• proteftant de tous les dommages irrépa-
3> râbles qui s'en&iivront infailliblement
M de votre refus. Que Dieu ne le permette
» pas ; qu'il infpire à votre Seigneurie il-
M luftrimme une réfolution (î nécefTaire ;
M qu'il relevé enfuite fur le Trône de la
9» Métropole 8c l'v conferve pendant un
M grand nombre aannées , ainii que je le
»» defire pour le bien de TEglife. A Cor-
rientès, ce troifieme de Janvier i^4J.
On voit par cette Lettre , & on le verra encore mieux par quelques autres qui fe trouveront dans les Preuves , que tout ce oue D. Bernardin de Cardenas avoit une lois imaginé, & tout ce que lui avoient dit certaines gens, fe tournoiti dans fon cC^ prit en évidence , & que la force de fon imagination le fixoit de forte à fon objet , que les réflexions qui dévoient naturelle- ment l'arrêter ne s'y préfentoient pas. Car, que pouvoit-il efpcrer d'un Concile préfidé par Dom Melchior Maldonado , qu'il con* noiifoit affez pour favoir qu'il ne penferoit jamais comme lui , non-feulement au fujet des Jéfuites, mais encore fur la conduite qu'il avoit tenue dans le gouvernement de fon Diocèfe, puifqu'il lui avoit (î fouv ont marqué par écrit le jugement qu'il en por- toitj & comment pouvoit-il lui envoïcr par fon Neveu fa Lettre & fon Mémoire , G iiij
