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~ étoir, d*affcinbler un Concile provincisl, et

^'* qaalicé de plus ancien Evéque de la Pro- vince, & le Siejge Métropolitain étant va* cane : car , diCoit-il , il ne s*agit de lien moins que d'arrêter , ce qui ne ÙLuzoit Ct faire trop tôt , le débordement des crimes & des facrilcgcs qui inondent le Paraguay) aue de faire ce (Ter un rfihifme qui déchire lEglife ; que de condamner des héréfies mondrueufes enfeignées par les Jérnites; Gue de reftituer à 1 Eglife Tes Privilèges & (a Jurifdiâion ; que d empêcher que 1^ ne continuât à dépouiller les Evéques de leurs biens & de leurs droits j que de la Âreté de leurs perfonnes ; que de mettre on km à la cupidité des Ufurpateurs du Domaine & du Patronage de Sa Majcfté ; que de faire cefTer le commerce qu'ils font de for du Paraguay avec les Etrangers , au giaiii préjudice des Financer; du Roi ; enfin que de garantir de la damnation étemelle od nombre infini d'Âmes rachetées au prii da fang d'un Dieu, & qiû périfTent parceqa*oa leur enfeigne une Doctrine fonctée for des principes hérétiques & rchifmatiques.

Pour engager encore davantage l*Evêqac du Tucuman à ne point différer la convo- caûon de ce Concile , D. Bernardin, aptis Ta^ir menacé de la colère divine s'il rcfii- foit d'emploïer un moïcn (i effîcace pour la guerifon de tant de maux , après lui avoir rappelle le Décret du Concile de Trente qui ordonne la tenue fréquente des Con- ciles provinciaux , & conclu de tout cela qu'il étoit obligé , fous peine de péché mot- tel, d'en afTcmbler un aii plutôt ^ ilajott*