©u Paraguay. Liv. XL 147
ff Ptcnoit déjà des mefares pour rétablir la — '
Rcduâion que fon Fondateur avoit ciment '^^'
tée de fon Ui^, lorfqu'unc Armée de Ma- ^^ J^^'î^ ï"' melus, qui n'ofoiait plus fe mcfurer avcc^j;^?^^;^;^;;:;^' les nouveaux Chrétiens du Parana & dejoé par ces J'Utuguay , tomba à Timproviftc fur les Brigands. Itatincs , qui n'étoient pas (î bien armés ^ ni à portée d'être (î promptcment fccourus, & qu'il étoit beaucoup plus aifé de fur- prcndrc. Ils les furprirent en effet : le P. François Arias fut tué dans la Rédudion qu'il gouvcmoit ; un grand nombre de Néophytes furent mis à la chaîne , & ce ne fut pas fans beaucoup de peines > qu'a- près la retraite de l'Ennemi , on put re- cueillir, des débris de cette Eglifc, afTcz de Néophytes pour en former deux Bour- gades.
Cependant Dom Bernardin de Cardenas Conduite de avoir fixé fa demeure à Corrientès , où Ton l'Evêque du fut extrêmement furpris de le voir acir^*^^"^! ^ comme s 11 en eut été le Gouverneur & l'Evêquc, dépoGmt à fon gré les Officiers de Juftice& en nommant aautrcsàleur pla- ce , faifant dès Ordinations (ans démif- foires , & non-feulement fans en avoir de- mandé la permiffion au grand Vicaire nom- mé par le Chapitre de Buenos Ayrès dont le Siège épifcopal étoij; vacant , mais en- core malgré les oppofitions que cet Ecclc- {îaftique lui avoir fait fignifier. Les Jéfui- tes n avoient point encore de Maifon dans cette Ville; mais comme ils étoient obli- gés d'y paffer fréquemment , & que les fc- cours fpirituels y manquoient afTcz fou vent, ils he pouvoient fe difpenfer d'y faire de
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