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' i^^A tranfportcr fur les lid|p U s'embaïqaa avec une cfcortc de cinquante Soldats, menant avec lui Bonaventure & un Gen- tilhomme , nommé Martin de Vcra, qai pafToit pour être un très habile Mineur. Le Délateur II n*avoit pas encore fait la moitié du di'pwoît en chemin, queVlndien difparut. Cette fuite c icmm. j^- jIqpj^^ beaucoup à pcnlcr 5 mais il étoic trop engagé pour retourner (ur Ces 'pas, fans avoir rien fait. Il alla )ufqu*auz pre- mières Rédudions du Parana, od if ne parla à perfgnnc du fujet de fon voïaSe : il queftionna feulement quelques Néopnytes fur les Mines en général, & leur recom- f manda le fecret. Mais .le Père Diax TanO|
alors Supérieur de ces MiflîottS , qui avoic été inftmit de fon deffein , le fupplia de continuer de vifîter toutes ces Réduâions, & le requit de la part du Roi de fommer l'Evêque de T AfToniption de lui fioumir la preuve de ce qu'il avoir avancé dans fa Lettre. Il ne put fe refufer à une demande fi jufte; & après avoir dépêché à Dom . Bernardin une Pcrfonne fiire pour lui Éûic la fommation, il entra dans le Pan^oay, où il s'apperçut bientôt que fon arrivée avec des Soldats avoir répandu rallarmc daî.:s toutes les Réduélions. Allarmedans II en demanda la raifo'i , & on lui dit les Riduc que les Néophytes, qui n'étoient que trop
- ^'"' inftruits du proict de TEvcque du Para-
guay, de faire fortir leurs Miflîoimaires de ces Provinces, & de les faire remplacer par des Eccléfîaftiques, le voïant venir avec des Soldats, ne doutoient prefqoe ^^int que l'objet de fon yoï^e oê lot
