DU Paraguay. Z/V. XL ti? bientôt rcparoitre Dom Bernardin à l'Af- fomption , avec autant d'aflurance que s'il ' ^^ avoir été déclaré à Rome qu'il n*avoit en- couru aucune cenfure , ou qu'il en eût été relevé ; ce qui n'arriva cependwit qu'cti 1658 , lorCqu'il eut été nommé à un autre Evéché.
Au reftc , on comprendra aifément que tout ce qui s*étoit paffé depuis deux ans dans la Province de Paraguay , ny avoit point avancé les affaires de la Religion , non-feulement parmi les Indiens, qui en avoient été les témoins , mais encore dans les Rédudions du Parana , oii Ton n avoit pu empêcher qu'il n'en tranfpirât quelque chofe , fans parler des Néophytes que le Gouverneur avoit appelles , & qui en avoient trop vu , pour n'en être pas fcan- dali^és , outre que les Miffionnaires qui croient inftruits des defleins de l'Evêque, fe croïoient tous les jours à la veille d'ê- %e chaffés de leurs Eglifes ,, & de voir .leurs Néophytes donnés en Commande,
Tout ce qu'ils auroieut pu faire, quand ^5^"*^^".^^ même ih aaroicnt ioui de la plus grande J^^Œ^^ tranquillité , auroit été de conlerver & d ar- j^^^ fermir les Etabliffemens qu'ils ne venoient que d'acheyer , parcequ'ils étoient en trop petit nombre pour en faire de nou- veaux. Cette difctte n'étoit pas moins fenffble dans le Tucuman , ou les Jéfuites étoient vivement touchés de ne pouvoir ré- pondre , comme ils l'auroient fouhaité, aux empreffemens de leur Evéque , qui leur propofoit tous les jours de nouvdiy occahons d'exercer très utilement leur vm*
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